Introduction
  Les Ponts
  Les Ponts Habités
  Projets du 3è Millénaire
  Le pont habité vers un élément de projet urbain ?
  Conclusion
  Bibliographie
 
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Le Ponts habité vers un élément de projet urbain ?
 

“La ville est à refaire, elle est à réinventer. Le choix aujourd'hui s'impose : ou bien nous acceptons la société et la cité concentrationnaires, ou bien nous voulons encore sauver notre liberté, et nous sauver. Il faut imaginer une cité nouvelle dont les références au passé ne paralyseront pas l'application des nouvelles données économiques, techniques, sociales et morales de ce temps […] la cité devient l'image vivante du siècle, et l'instrument social et humain qu'elle fut naguère. Elle nous offre un nouveau bonheur possible qu'il nous faut saisir.“

1] La ville du 3ème Millénaire espère un nouveau visage.


Après une première phase d'actions de réaménagement ponctuel, monovalent, souvent utilitaire (voies routières) la ville est passée, aujourd'hui, à des opérations à objectifs multiples, échelonnées dans le temps, se fondant sur des montages complexes, associant partenaires publics et privés, selon des dosages fort variables, d'un pays à un autre et constituant des volets de politiques urbaines de revitalisation des quartiers anciens, ou de régénération de la base économique des centres.
La forme des villes apparaît aujourd’hui comme une question importante. C’est une problématique assez nouvelle dans les sciences sociales pour analyser les phénomènes urbains. De nos jours, l’approche de la société urbaine par l’espace réapparaît comme une notion de plus en plus pertinente.


1.1 ] Vers une exploration de l’espace public pour une plus grande cohésion sociale.


Une société n'est-elle que le résultat d'une sommation d'intérêts privés et particuliers, qu'un simple agrégat d'individus isolés et de groupes distincts ? De même une ville n'est-elle qu'une simple juxtaposition de constructions ?
Comment alors une société peut-elle faire ensemble et tenir ensemble ? À travers quel " liant " parvient-elle à se construire et à se maintenir en un tout solidaire et unitaire malgré son extrême diversité et pluralité ?
La réponse à toutes ces questions se trouve dans l'espace public. C'est lui qui organise et autorise les relations en public, les interactions en public, et, du même coup, rend possible l'existence de la société. C'est l'espace public qui est responsable de la cohésion sociale, de la formation du lien social et politique constitutif et inséparable de toute société démocratique. Pas de ville sans espace public, sans lieux publics.
L'espace public peut être entendu de deux manières :
D'un point de vue physique comme cadre spatial, lieux publics intérieurs ou extérieurs où se déroulent les actions et interactions en public, scène publique où se manifestent aux yeux de tous les événements publics, les relations publiques, et qui, en même temps, rend possibles ces relations, c'est donc en espace polyfonctionnel et polyvalent dans son architecture ;
Mais aussi d'un point de vue symbolique, c'est l'ensemble des conditions normatives et cognitives communes, ensemble des rites et rituels d'échange, codes de comportement, favorisant la communication sociale, sous-tendant le fonctionnement des interactions en public, selon des modalités et des pratiques collectives précises et variables selon les cultures.
On est néanmoins poussé à s'interroger sur les conditions matérielles nécessaires à son bon fonctionnement : peut-on dire par exemple qu'il y a des espaces qui favorisent la sociabilité et d'autres qui la contrarient ? Quelle liaison peut-on établir entre l'architecture des espaces publics et les relations et les comportements en public ?


1.2 ] Comment va jouer le besoin de sociabilité ?


Il est très difficile de faire des prospectives quant à la configuration de la ville pour l’avenir, certains auteurs affirment que la ville entre dans un nouveau cycle urbain, le chercheur Francis Beaucire , lui, a poussé jusqu’au bout deux hypothèses. La première consiste à dire que, devant la croissance prévisible des nouveaux moyens de communication et d’information, la nécessité de la proximité physique disparaît tout à fait. Les gens se rencontrent, se parlent, travaillent, font leurs achats via les communications électroniques. La notion de centralité n’a donc plus de sens et l’on tombe dans la formule d’une ville éclatée poussée jusqu’à l’extrême. Nous sommes dans un système où la fonctionnalité et la logique technique priment sur tout le reste.
La seconde hypothèse ne considère pas la logique technique comme seul facteur d’organisation de la société. Et, ce qui faisait hier les atouts de la polarité urbaine — la vie collective — peut à nouveau guider la constitution de l’urbain. Dans ce cas-là, la recherche du lien social prend toute sa force.
Logique purement technique d’un côté, logique du lien social de l’autre : où irons-nous ? En tout cas, la question de la sociabilité et de son évolution ont été mises au cœur du débat. Allons-nous vers une sociabilité basée de plus en plus sur l’individu, et non plus le groupe ? Cet individu étant placé dans tout un réseau de relations “individualisées“ et sélectives, parce que choisies, organisées avec tous les moyens modernes de communication ?
Ou bien allons-nous voir émerger à nouveau une demande de proximité, moins pour des raisons liées au travail et à la subsistance, mais davantage pour des raisons psychosociales ?
Entre les deux hypothèses, la forme de l’urbain est différente et le rôle des autorités publiques locales peut devenir important pour organiser les conditions de cette nouvelle sociabilité.

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arthur gential diplome d'architetcure, un pont habité à new york