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Lundi 17 Février 2003 |
Comme beaucoup de productions new-yorkaises, le film
“The Summer of Sam“ du réalisateur local Spike
Lee, débute par :
« Il y a 8 millions d’habitants à
New York, 8 millions d’histoires chaque jour, en voilà
une. »
Ces 8 millions d’habitants qui produisent quotidiennement
8 millions d’histoires peuvent être comparés
à un carburant, à la source d’énergie
d’une monstrueuse et complexe machine : New York City, la
ville qui ne dort jamais.
Ces 8 millions d’histoires se croisent, s’entrechoquent,
se ressemblent, s’unissent… et provoquent alors des
événements. Ces événements ce sont ici
la surprise et l’imprévu, et ils guettent chaque personne
à chaque “bloc“ et à chaque instant.
Aujourd’hui, nous sommes tous plus ou moins impliqués
et imbibés dans cette culture new-yorkaise, par les productions
cinématographiques, la littérature, la peinture, l’actualité,
etc.
J’avais donc, moi aussi, envie d’aller y vivre mon histoire…
pour voir.
Et, quelques temps avant mon départ pour un
séjour d’une quinzaine de jours, j’imaginais,
comme un enfant, l’histoire que j’allais pouvoir vivre
là-bas : les clubs de Jazz, l’ascension des gratte-ciels,
le franchissement du Brooklyn Bridge, les musées, en bref
l’histoire parallèle du touriste ordinaire… Ce
que je n’avais pas imaginé, et j’en étais
bien incapable, c’est le contact, les rencontres, cet imprévu
qui est si excitant et qui reste aujourd’hui le principal
souvenir de cette visite.
L’architecture et la culture ne sont ici présentes
que pour nourrir cette machine de rencontres et de fascination,
comme un additif explosif au carburant.
Après ce court séjour, une seule chose
me préoccupait, y retourner. Parce que je voulais une nouvelle
fois me réveiller le matin et me dire, « que va-t-il
encore pouvoir m’arriver aujourd’hui ? ».
Car, même si la vie (et qu’importe où l’on
se trouve) est toujours faite de surprises, à New York on
les multiplie, elles deviennent exponentielles.
Comment espérer être en contact avec tant
de cultures, tant de styles de vie ? Et qu’est-ce que cela
peut-il bien provoquer ?
La réponse est sans doute New York, et plus
particulièrement Manhattan, cette île offre ces potentialités
car elle concentre dans un petit espace (tout est relatif !) une
multitude de différences, et les actives 24/24 tous les jours
de l’année.
C’est d’ailleurs un jeu dangereux, car
une fois aspirée dans cette machine, il est très difficile
d’en sortir, car on en a simplement ni l’idée
ni la volonté ; c’est une fois à l’extérieur
que l’on comprend que l’on était pris au piège,
lancé dans une course folle : on en veut toujours, et on
en veut toujours plus.
Mais quand la machine s’emballe, il est nécessaire
d’en sortir, pas pour longtemps, juste pour prendre un bol
d’air… parce qu’on ne veut pas trop s’éloigner
de peur de ne plus pouvoir revenir, de perdre cette attraction incontrôlable.
Le pont présente alors le meilleur moyen de se s’écarter
de la ville sans toutefois la quitter vraiment. Et une fois à
l’extérieur de cette machine infernale, on a alors
le luxe de la contempler et ainsi de se dire : je viens de là
? ou : je viens de là !
Le pont suspendu est un “entre-deux“, il
donne l’impression de flotter dans l’air, un peu comme
si il était en suspension du temps !
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Depuis l’Empire State
Building |
Depuis Chinatown |
Depuis le Williamsburg Bridge |
Je crois que c’est pour cette raison que j’aime
tant les ponts de New York… Certes, l’objet est en lui-même
superbe, fascinant, monumental… mais il nous offre surtout
l’opportunité de faire une pause, d’arrêter
le temps un court instant et souffler.
Le pont, par sa fonction originelle de franchissement,
nous donne également le moyen de s’évader mais
cette fois en nous transportant sur un nouveau terrain de jeu. Et,
bien qu’il soit impossible d’avoir tout vu et tout vécu
à Manhattan, parce que cette île mute à une
vitesse incroyable, elle nous invite sans cesse à la découverte.
Les ponts de New York aujourd’hui, nous les traversons
en voiture, en vélo ou à pied, on y découvre
un panorama exceptionnel, on est fasciné, mais on ne s’y
attarde que pour de courtes pauses. J’aimerais donc que ce
pont habité que je projette devienne le moyen de voir la
ville autrement, à partir d’un élément
qui n’est pas dans la ville et qui pourtant en fait partie.
À New York, la différence cultive la
différence, les seuls limites, celles de notre imagination…
Ici, on ne peut pas se sentir exclu parce que l’on se sent
différent, comment serait-ce possible dans une ville où
l’on accepte tout !
«
deux caractéristiques de la ville dérivent de la suprématie
absolue du commerce. D'abord une volonté évidente,
de la part de cette population cosmopolite et disparate, de vivre
et de travailler ensemble, volonté qui se traduit par un
vif attachement à la liberté de conscience et par
le sentiment très net que l'intolérance religieuse
interdirait l'éclosion du succès commercial. Cette
ville ouverte sur la mer, accueillante, a bien appris la leçon
de ses maîtres hollandais : “L'arche de Noé,
c'est la tolérance obligatoire“. »
Grâce à cette tolérance, New York
est petit à petit devenue LA référence dans
de nombreux domaines et ainsi le passage nécessaire de millions
d’hommes et de femmes. Que ce soit pour des congrès,
des échanges commerciaux (multinationales, Wall street, …),
des sommets diplomatiques, des échanges universitaires, des
productions artistiques (cinéma, musique, peinture, littérature,
…), etc. etc., on se rend à New York.
Cela se vérifie encore plus aujourd’hui
grâce aux progrès des transports aériens. Ainsi,
pour prendre conscience du trafic généré par
cette mégalopole il suffit simplement de se rendre aux aéroports
internationaux de la ville (JFK, Newark et LaGuradia), et observer
les flux de visiteurs. Toutes les compagnies aériennes sont
représentées (on a d’ailleurs jamais imaginé
qu’il puisse y en avoir autant !), et on peut voir ici un
échantillon du carburant qui alimente la ville : des asiatiques,
des africains, des indiens, des sud américains, des occidentaux,
etc., chaque minorité est représentée.
Chacun a sa propre histoire, on transite ici pour rendre
visite à sa famille, pour travailler, visiter… Comme
moi, on y vient, et on participe au fonctionnement de la ville.
Parce que chaque minorité, chaque individu est essentiel
au fonctionnement de New York, parce que sans ces échanges
de culture et de savoir, New York perdrait toute son âme.
Cette architecture délirante, cette mixité débordante
font de la ville de New York une source d’inspiration inépuisable,
pour ce qu’on y voit, pour ce qu’on y entend, pour ce
qu’on y rencontre. Elle inspire parce qu’elle est aussi
belle que dégoûtante, aussi rassurante qu’inquiétante,
elle inspire simplement parce qu’elle est surprenante.
- Le pont habité, un fonctionnement
des acteurs
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Le gratte-ciel et le pont sont les éléments
révélateurs de la ville de New York, bien des points
communs les unissent : leurs prouesses de conception et de construction,
leur monumentalité, leurs matériaux et, bien entendu,
leur longueur… mais voilà, le premier tente de rejoindre
les nuages pendant que l’autre joint deux bouts de terre séparés
par de larges cours d’eau.
Dans l’un on se déplace de haut en bas
et de bas en haut, sur l’autre de droite à gauche et
de gauche à droite.
Dans ce pont, les escaliers présents dans les gratte-ciels
et qui permettent l’accès aux étages sont remplacés
par de longues allées desservant les services offerts “à
bord“. Les ascenseurs, qui transportent les usagers de gratte-ciels,
du rez-de-chaussée au 30ème étage en quelques
secondes, se transforment ici en tapis roulant à haute vitesse
(réf au tapis roulant de Paris Montparnasse, conçu
pour transporter les voyageurs jusqu’à 12 km/h).
Nombres d’analogies existent entre le pont et
le gratte-ciel :
- Le panorama qu’ils offrent sur la ville
(presque 4 millions de personnes visitent l’observatoire
du dernier niveau de l’Empire State Building, est-ce pour
l’édifice ou pour la vue qu’il donne sur la
ville ?)
- Plus on grimpe haut, plus on a cette sensation de se décrocher
de la réalité, celle qui se déroule 200 mètres
plus bas.
- Les proportions monumentales.
- Le challenge de la conception et de la construction.
L’ascension au sommet du building devient sur
le pont le franchissement, le passage d’une partie de la ville
à l’autre. On achève notre voyage lorsqu’on
est passé de l’autre côté, on a subi toutes
sortes d’épreuves, toutes sortes de transformations,
on est maintenant prêt à entrer dans cette machine
urbaine.
(Cf : la description de l’athletic club de Manhattan par Rem
Khoolas dans New York délires)
Quelles sont les étapes que l’on traverse
sur ce pont ?
Le pont accueille piétons et cyclistes, c’est une passerelle
vers l’autre rive. Mais ce n’est pas sa seule fonction,
il abrite bien d’autres activités. C’est ce mélange
de fonctions, ce mélange de genres, qui créent la
singularité du lieu.
Qu’on l’utilise pour
traverser l’East River ou qu’on y vienne pour se
balader, dormir, travailler, etc., on participe à son
fonctionnement, on lui donne vie |
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Embarquement / Débarquement :
De Manhattan ou de Brooklyn, on quitte
le quai par des passerelles qui nous conduisent sur de grandes
plateformes où les piles du pont prennent appui. De là,
des ascenseurs de grande capacité nous propulsent à
plus de 20 mètres de haut, au niveau du tablier. Nous
voici à bord.
Il est aussi possible de se rendre au pont par bateau. Les plateformes
donnent la possibilité aux embarcations nautiques d’accoster
et donc d’apporter de nouveaux utilisateurs par voie fluviale.
Ces derniers descendus sur la plateforme se dirigent alors vers
les ascenseurs. |
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Une fois à bord :
* On veut simplement se rendre
le plus rapidement possible sur l’autre rive, on utilise
alors les tapis roulants à haute vitesse ou les voies
cyclables.
* On est venu à bord parce que l’on a réservé
une i-room pour quelques jours.
i-room : concept qui comprend l’association d’une
bedroom (chambre d’hôtel), avec les éléments
essentiels (lits et salle de bain), avec un espace de travail
équipé des systèmes de communications
les plus modernes (bureau, ordinateur et connexion haut-débit,
écrans, équipement audio, etc.). C’est
une évolution prévisible de la chambre d’hôtel
pour hommes d’affaires.
Ces i-rooms sont situées sur les bords
du tablier, sous la promenade, elles offrent donc un panorama
privilégié sur la ville. Elles permettent à
son visiteur de pouvoir se rendre aux activités du
pont rapidement grâce aux tapis roulants. |
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(Et pourquoi pas ? Les chambres sont équipes
de fenêtres à verres en cristaux liquides développés
pas Saint Gobain. Un simple appui sur un interrupteur et la fenêtre
devient translucide, ou un click de souris et la fenêtre devient
cette fois-ci un écran de contrôle. Un bon moyen pour
se couper du monde, gérer son sommeil ou visionner des vidéos.
Grâce à l’intégration de matériaux
intelligents associés à la domotique et aux NTIC,
le studio peut ainsi devenir “intelligent“ et être
personnalisé aux goûts de son usager. Musique, Cloisons
recouvertes d’écrans souples pouvant, suivant les courants
électriques changer de couleurs et de motifs. Et pourquoi
pas les objets à mémorisation de forme pour changer
le design. Ainsi, à chaque visite, peu importe le numéro
du studio, on retrouve toujours celui à son goût.)
*On est venu sur le pont pour profiter des activités,
disponibles 24/24. :
Travail : |
Salons de rendez-vous pour signature de contrats
(réf : négocia-tore de Nicolas Bastide, TPFE sept.
2002). Salle de réunions et de conférences |
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Commerces : |
vêtements, électroniques, musique,
vidéos, livres… |
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Culture : |
cinéma, théâtres, espaces
d’expositions… |
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Culte du corps : |
salles de gym, saunas, jacuzzis, piscines,
terrains de squash et de basket…
Saison estivale, activités nautiques : aviron, jet
ski, ski nautique, voile, etc. |
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Restauration : |
cafés, fast-food, restaurants… |
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Nuit : |
bars, clubs, nightclubs… |
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Détente : |
bancs et tables d’échecs, pétanque
? |
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Les activités sont situées principalement
à chaque pile du pont. L’intervalle qui les sépare
est de 200 mètres environ. Il existe 5 piles :
Tout d’abord il accueille des voyageurs qui ne
sont là que pour quelques jours. Installés dans un
hôtel en ville ils leur est techniquement (manque de temps)
très difficile de faire tout ce qu’ils souhaiteraient.
C’est à dire travailler, se cultiver, se détendre,
garder la forme, se divertir, échanger leurs expériences...
Comme je l’ai dit précédemment ce genre de personnes
sont de plus en plus nombreuses, les rythmes de travail ont évolués,
les échanges entre les pays augmentent exponentiellement.
Et même si les moyens de communications, comme le téléphone
et internet nous permettent aujourd’hui de pouvoir travailler
à distance, il est toujours nécessaire de se déplacer
quelques jours pour certains rendez-vous, et New York semble un
passage nécessaire dans bien des cas. Ces travailleurs du
troisième millénaire, qui possèdent dans leurs
villes d’origine toutes sortes de services ont les mêmes
besoins et les mêmes envies à des milliers de kilomètres
de chez eux. Ce pont est donc un moyen pour assouvir tous leurs
souhaits. Au lieu d’être un complexe multi activités
où ces travailleurs du troisième millénaire
sont amenés à ne rencontrer que des personnes comme
elles : en transit, ici, compte tenu de la fonction originelle de
l’édifice : le pont, les new yorkais et clients de
l’iHôtel se côtoient et participent à la
même vie du lieu.
(note : le pont offre non seulement des studios conçus
pour ce genre de nouveaux travailleurs mais accueillent aussi des
salles de réunions et de conférences, pour que l’utilisateur
puisse avoir l’opportunité de rencontrer ses clients)
Les habitants de Manhattan, tout comme les habitants de Brooklyn
sont de potentiels utilisateurs de cet ouvrage. Ils peuvent l’utiliser
comme lien vers l’autre rive et le traverser en un clin d’œil
avec les tapis roulant à haute vitesse ou en vélo.
Les moins pressés apprécieront de se balader à
20 mètres et profiter du panorama, venir souffler, s’écarter
de l’agressivité urbaine. Les couples y trouveront
un endroit romantique… les sportifs un lieu d’expression
corporel, quant aux curieux ils auront la joie de découvrir
de nouveaux artistes ou d’aller simplement au cinéma
ou théâtre.
Une autre catégorie de potentiels utilisateurs
: les touristes. New York est sans nul doute une des villes les
plus visitées au monde, et qui va à New York se promène
sur le Brooklyn Bridge, Central Park… alors pourquoi pas ce
pont qui offre en plus de tous ces services un nouveau point de
vue sur la ville et ses gratte-ciels, un endroit paisible où
l’on peut venir se reposer d’une longue marche…
New York est connu comme la ville des mélanges,
voilà un beau mixeur !
Le soir le pont devient un objet d’art que toute
la ville peut contempler.
Constat : si, du pont, on a l’un des plus beau
point de vue pour observer ce monstre urbain composé de centaines
d’immeubles, eux-mêmes décomposés en milliers
de fenêtres, alors, de ces fenêtres on peut apercevoir
ce pont, et le spectacle de lumière qu’il offre le
soir ne peut rendre que peu de monde insensible.
À Manhattan, nombres de gratte-ciels sont équipés
d’éclairages qui changent au cours des mois, sur le
site de l’Empire State Building on a même son calendrier
, il varie en fonction des mois et des fêtes du pays. On se
rappelle aussi de l’anniversaire du 11 septembre avec les
deux faisceaux rappelant la présence des twin towers.
Sans oublier Times Square où les écrans publicitaires
fonctionnent 24/24 et offre un spectacle proche d’un feu d’artifice.
Le pont par sa position a la nécessité de devenir
un objet beau à regarder, et pourquoi pas “muter“,
le moyen le plus simple semble être celui de l’éclairage.
(Réf au projet de 5ème année : un essai sur
l’exotisme, l’estétik du divers).
The Bike Rider/
Avec la construction de ce pont, j’ai ainsi pu découvrir
la joie de traverser l’East River en quelques minutes. Il
m’en fallait 20 de plus pour rejoindre le Williamsburg Bridge.
J’ai maintenant une nouvelle approche de Manhattan, je m’y
rend simplement pour aller faire une course, me rendre au travail
ou encore me balader.
The Walker/
Bien qu’il existe un grand nombre de parcs dans cette trame
urbaine, il n’y a rien de tel que d’aller flâner
sur le pont. On peut prendre tout son temps, observer “The
City“ et imaginer toutes ces histoires qui prennent vie !
L’été, le doux vent me procure une sensation
de fraîcheur et me délivre de cette étouffante
chaleur que réverbèrent bitumes et buildings.
The Body Care/
Faire un aller-retour du pont est excellent pour la forme, et pour
l’esprit… Le soir, après une journée éprouvante
j’aime aussi venir ici pour disputer un match de squash et
profiter du jacuzzi. Avant de regagner mon appartement, je m’attarde
souvent dans un bar pour suivre le match de basket de la soirée,
boire un dernier verre, discuter…
L’été, il suffit de descendre d’une des
piles du pont pour profiter des activités nautiques : Aviron,
ski nautique, voile…
Le Club de sport ouvert 24/24 permet aux personnes de passage sur
le pont d’entretenir leur forme à n’importe quel
moment. Il n’est ainsi pas rare d’assister à
des matchs de basket à 4h du matin !
The Lovers/
Nous aimons aller boire un verre au coucher de soleil et profiter
de ce calme surprenant, de ce panorama envoûtant. Ici on a
la sensation d’être en dehors du temps… Nous pouvons
ainsi profiter l’un de l’autre sans se sentir agresser
par les avenues bruyantes et le flot humain incessant.(intégrer
la jetée, ou pier)
The Businessman/
Souvent en voyage à la Big Apple pour quelques jours, je
me rends à plusieurs rendez-vous la journée. Le matin,
je sors de mon studio qui me fournit espace de sommeil, de détente
et de travail et je “débarque“ du pont. Me voilà
dans les blocs de Manhattan.
À la fin de mes rendez-vous, et parfois entre deux, j’“embarque“
à nouveau à bord de ce pont pour me protéger
de cette agressivité urbaine, je peux alors me concentrer
sur mes nouveaux dossiers ou bien utiliser les équipements
sportifs pour une remise en forme.
Je profite également des salons pour inviter mes clients
lors de la signature de contrats, en cas d’accord, on peut
facilement se rendre à un restaurant pour fêter l’événement
Dans le cas contraire, je me rends dans un des nombreux lounges
écouter un peu de musique et penser à autre chose.
Pouvoir rencontrer des gens et mettre de côté le travail,
c’est ce que je devrais faire plus souvent, et c’est
ce qu’offre ce pont.
The Imagineer/Applicated Creation.
L’inspiration, le recul. Ce sont des besoins que tout artiste
connaît, que tout écrivain recherche. Ici on a le recul
sans toutefois s’échapper de la ville, on la voit,
on l’observe et elle ne peut nous échapper… en
cinq minutes on la rattrape. Le fait d’en être détachée
me laisse libre d’imaginer et de rêver. Encore mieux,
le pont est un terrain d’observation incroyable, tous ces
gens qui transitent me dévoilent facilement un bout de leur
histoire. Il est ici facile de savoir si ils sont pressés,
amoureux, heureux, etc.
The clubber/
Que ce soit dans les clubs où performent DJ’s et autres
groupes ou dans les nightclubs extravagants, on a ce fond de scène,
cette forêt de gratte-ciels illuminés qui nous rappelle
que l’on est toujours aussi petit. Ici, que l’on soit
homme d’affaire de passage, artiste, amoureux, nous sommes
“pris au piège“ à bord de ce pont, ce
pont en marge de la réalité urbaine, et par conséquent
il devient un lieu neutre et accueillant. Les échanges et
confessions deviennent alors presque si facile, on oublie nos différences
et on raconte alors nos expériences.
J’aime aller sur ce pont et me détendre dans un des
clubs, à n’importe quelle heure, on peut voir un DJ
ou un petit groupe local se produire sur scène.
On y rencontre des personnes “décalés“
qui viennent de se réveiller ou qui ne se sont pas encore
coucher, c’est ça que j’aime ! À New York,
on trouve de tout, toutes les différences de couleurs, de
styles vestimentaires, toutes les extravagances sont représentées,
mais ici on a en plus les différences de rythmes de vie…
Ici les gens arrivent des quatre coins du globe pour quelques jours,
et le décalage horaire ne les dérange plus…
ils choisissent ici de subir, ou de continuer à leur rythme
! À chaque fois que je viens faire un tour ici, je suis surpris.
- Les qualités d’un tel édifice
:
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L’accès à toutes les activités,
24/24.
La proximité de toutes ces activités.
La position insulaire, en marge de la cité.
La position idéale, entre Manhattan et Brooklyn, on est
proche de tout, en bateau, à pied, à vélo,
en métro…
Ici tout le monde est différent, tout le monde appartient,
le temps de son passage à une même unité,
on est alors uni, qu’on le veuille ou non.
Favorise les échanges et les rencontres.
Un rythme de vie personnalisé
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Vendredi 31 Janvier 2003 |
- Le Pont = Grosse machine mécanique
fonctionnant par rapport au temps…
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1 Pilier central qui divise le tablier en 2 = C
2 Piliers intermédiaires qui divise chaque moitié
de tablier en 2 = i
2 Piliers aux extrémités = e
4 tranches de tablier = ----------
e ---------- i ---------- C ---------- i ----------e
- C : Rôle du pilier central :
- Il représente l'axe de symétrie du
pont.
e ---------- i ---------- = ---------- i ----------
e
- constr. : c'est l'élément porteur principal
du système de construction du pont. D'une hauteur considérable.
- Zone principal d'embarquement et de débarquement
des utilisateurs des Modules Mobiles de Travail
- Panorama sur Uptown New York :
hôtels / studios
restauration
business : salles de réunions, salle de congrés
(= théâtre la journée)
culture / diverstissements : musée, expo, cinémas,
théâtres, opéras.
sports : terrains de basket, de squash…
- Accès au niveau de l'East River :
Moyens de communications (bateaux, hélicoptères)
Saison estivale : Activités aqutiques.
- e : Rôle des piliers d'extrémités
:
- constr. : il participe au soutien du tablier
- Connexion avec la rive.
Contrairement aux autres ponts de l'east river, qui
accueillent une circulation automobile, celui-ci est destiné
uniquement aux piétons. Il n'y a donc pas les mêmes
contraintes de plate-formes.
L'accès pour les piétons doit se faire comme si
l'on pénétrait dans un bâtiment…
- Ces piliers ont aussi pour fonction l'embarquement
et le débarquement des utilisateurs des Modules Mobiles de
Travail.
- On peut aussi y trouver
hôtels / studios
restauration
culture / divertissements
sports
…
- i : Rôle des piliers intermédiaires
:
- constr. : système de hauban secondaire en
soutien du principal.
- Ces piliers ont aussi pour fonction l'embarquement
et le débarquement des utilisateurs des Modules Mobiles de
Travail.
- ---------- : Rôle du tablier
:
- Le tablier est divisé en 2,5 niveaux :
Pont supérieur
Circulation
Modules Mobiles de Travail
- En dessous du tablier, dans les éléments
bâtis on trouve les ateliers de maintenance et d'entretien
de tous les éléments du pont (constructifs, modules
mobiles de travail, câbles, tapis roulants, escalators, …)
Note : les Piliers correspondent à des
pauses dans le travail, au contraire les "tranches" de
tabliers les séparant représente le temps qui passe
(lorsqu'on travail ou bien lorsqu'on traverse le pont)
Il faut donc bien prendre note que les pilier doivent inspirer la
relâche et les "tranches" de tablier la dynamique…
Pause = p
Embarquement = em
Débarquement = dé
p/em/dé ---------- p/em/dé ----------
P/EM/DÉ ---------- p/em/dé ---------- p/em/dé
- Quoi de mieux pour suggérer le temps que par
une architecture en mouvement ?
- Ces modules sont disposés sur un rail qui
fait le tour du pont et qui en font un tour complet en 24h
.- On peut y embarquer à partir des 5 piliers
qui sont les zones principales d’embarquement et de débarquement.
Entre chaque pile, la durée qui s’écoule est
de 3h, il est donc nécessaire que l’on puisse embarquer
ou débarquer de ces modules entre ces stops. Des portes d’embarquement
et de débarquement intermédiaires sont donc nécessaires.
- Que trouve-t-on dans ces modules mobiles :
Des bureaux tout équipés (mobilier,
connexion à Internet, matériaux intelligents, domotique,
…)
Des ateliers d’artistes (peintres, photographes, …)
Des clubs et associations
…
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--------
3 ---------- 6 ---------- 9 ---------- |
|
0 |
|
12 |
|
--------
21 -------- 18 --------- 15 --------- |
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Ces modules mobiles sont gérés par l’administration
du pont, on loue un “espace“ temps par différents
moyen (réservation par Internet ou sur place). Ils fonctionnent
24/24.
Lors de sa première utilisation (ou sur un site Internet),
l’utilisateur intègre ses “préférences“
de travail et d’utilisation : musique, lumière, couleur
des cloisons (grâce aux matériaux intelligents).
La grande paroi vitrée offre un large panorama sur la ville,
ce dernier ce modifie à chaque minute compte tenu que le
module se déplace par rapport au temps. L’utilisateur
se rend ainsi compte du temps qui passe, du temps qu’il passe.
Cette grande paroi vitrée qui utilise la technologie
des verres à cristaux liquides développés par
Saint-Gobain permet :
de se couper du monde extérieur en la rendant
opaque
de la transformer en écran d’ordinateur, visioconférence,
projection de films, etc.
de donner une ambiance adaptée à l’utilisateur.
Si ce dernier subit le décalage horaire, il peut faire
varier la lumière pour se “remettre“ à
son heure.
- Précédentes recherches de
programme
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