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Si vous venez à New York chercher quelque chose et que vous ne le trouvez pas, c'est qu'il n'existe pas !

 
Programme

 

  Lundi 17 Février 2003

  • Empreinte

Comme beaucoup de productions new-yorkaises, le film “The Summer of Sam“ du réalisateur local Spike Lee, débute par :

« Il y a 8 millions d’habitants à New York, 8 millions d’histoires chaque jour, en voilà une. »

Ces 8 millions d’habitants qui produisent quotidiennement 8 millions d’histoires peuvent être comparés à un carburant, à la source d’énergie d’une monstrueuse et complexe machine : New York City, la ville qui ne dort jamais.
Ces 8 millions d’histoires se croisent, s’entrechoquent, se ressemblent, s’unissent… et provoquent alors des événements. Ces événements ce sont ici la surprise et l’imprévu, et ils guettent chaque personne à chaque “bloc“ et à chaque instant.

Aujourd’hui, nous sommes tous plus ou moins impliqués et imbibés dans cette culture new-yorkaise, par les productions cinématographiques, la littérature, la peinture, l’actualité, etc.
J’avais donc, moi aussi, envie d’aller y vivre mon histoire… pour voir.

Et, quelques temps avant mon départ pour un séjour d’une quinzaine de jours, j’imaginais, comme un enfant, l’histoire que j’allais pouvoir vivre là-bas : les clubs de Jazz, l’ascension des gratte-ciels, le franchissement du Brooklyn Bridge, les musées, en bref l’histoire parallèle du touriste ordinaire… Ce que je n’avais pas imaginé, et j’en étais bien incapable, c’est le contact, les rencontres, cet imprévu qui est si excitant et qui reste aujourd’hui le principal souvenir de cette visite.
L’architecture et la culture ne sont ici présentes que pour nourrir cette machine de rencontres et de fascination, comme un additif explosif au carburant.

Après ce court séjour, une seule chose me préoccupait, y retourner. Parce que je voulais une nouvelle fois me réveiller le matin et me dire, « que va-t-il encore pouvoir m’arriver aujourd’hui ? ».
Car, même si la vie (et qu’importe où l’on se trouve) est toujours faite de surprises, à New York on les multiplie, elles deviennent exponentielles.

  • Bol d'Air

Comment espérer être en contact avec tant de cultures, tant de styles de vie ? Et qu’est-ce que cela peut-il bien provoquer ?

La réponse est sans doute New York, et plus particulièrement Manhattan, cette île offre ces potentialités car elle concentre dans un petit espace (tout est relatif !) une multitude de différences, et les actives 24/24 tous les jours de l’année.

C’est d’ailleurs un jeu dangereux, car une fois aspirée dans cette machine, il est très difficile d’en sortir, car on en a simplement ni l’idée ni la volonté ; c’est une fois à l’extérieur que l’on comprend que l’on était pris au piège, lancé dans une course folle : on en veut toujours, et on en veut toujours plus.
Mais quand la machine s’emballe, il est nécessaire d’en sortir, pas pour longtemps, juste pour prendre un bol d’air… parce qu’on ne veut pas trop s’éloigner de peur de ne plus pouvoir revenir, de perdre cette attraction incontrôlable.
Le pont présente alors le meilleur moyen de se s’écarter de la ville sans toutefois la quitter vraiment. Et une fois à l’extérieur de cette machine infernale, on a alors le luxe de la contempler et ainsi de se dire : je viens de là ? ou : je viens de là !

Le pont suspendu est un “entre-deux“, il donne l’impression de flotter dans l’air, un peu comme si il était en suspension du temps !

Depuis l’Empire State Building
Depuis Chinatown
Depuis le Williamsburg Bridge

Je crois que c’est pour cette raison que j’aime tant les ponts de New York… Certes, l’objet est en lui-même superbe, fascinant, monumental… mais il nous offre surtout l’opportunité de faire une pause, d’arrêter le temps un court instant et souffler.

Le pont, par sa fonction originelle de franchissement, nous donne également le moyen de s’évader mais cette fois en nous transportant sur un nouveau terrain de jeu. Et, bien qu’il soit impossible d’avoir tout vu et tout vécu à Manhattan, parce que cette île mute à une vitesse incroyable, elle nous invite sans cesse à la découverte.

Les ponts de New York aujourd’hui, nous les traversons en voiture, en vélo ou à pied, on y découvre un panorama exceptionnel, on est fasciné, mais on ne s’y attarde que pour de courtes pauses. J’aimerais donc que ce pont habité que je projette devienne le moyen de voir la ville autrement, à partir d’un élément qui n’est pas dans la ville et qui pourtant en fait partie.

  • Note sur la tolérance.

À New York, la différence cultive la différence, les seuls limites, celles de notre imagination…
Ici, on ne peut pas se sentir exclu parce que l’on se sent différent, comment serait-ce possible dans une ville où l’on accepte tout !

« deux caractéristiques de la ville dérivent de la suprématie absolue du commerce. D'abord une volonté évidente, de la part de cette population cosmopolite et disparate, de vivre et de travailler ensemble, volonté qui se traduit par un vif attachement à la liberté de conscience et par le sentiment très net que l'intolérance religieuse interdirait l'éclosion du succès commercial. Cette ville ouverte sur la mer, accueillante, a bien appris la leçon de ses maîtres hollandais : “L'arche de Noé, c'est la tolérance obligatoire“. »

Grâce à cette tolérance, New York est petit à petit devenue LA référence dans de nombreux domaines et ainsi le passage nécessaire de millions d’hommes et de femmes. Que ce soit pour des congrès, des échanges commerciaux (multinationales, Wall street, …), des sommets diplomatiques, des échanges universitaires, des productions artistiques (cinéma, musique, peinture, littérature, …), etc. etc., on se rend à New York.

Cela se vérifie encore plus aujourd’hui grâce aux progrès des transports aériens. Ainsi, pour prendre conscience du trafic généré par cette mégalopole il suffit simplement de se rendre aux aéroports internationaux de la ville (JFK, Newark et LaGuradia), et observer les flux de visiteurs. Toutes les compagnies aériennes sont représentées (on a d’ailleurs jamais imaginé qu’il puisse y en avoir autant !), et on peut voir ici un échantillon du carburant qui alimente la ville : des asiatiques, des africains, des indiens, des sud américains, des occidentaux, etc., chaque minorité est représentée.

Chacun a sa propre histoire, on transite ici pour rendre visite à sa famille, pour travailler, visiter… Comme moi, on y vient, et on participe au fonctionnement de la ville. Parce que chaque minorité, chaque individu est essentiel au fonctionnement de New York, parce que sans ces échanges de culture et de savoir, New York perdrait toute son âme.
Cette architecture délirante, cette mixité débordante font de la ville de New York une source d’inspiration inépuisable, pour ce qu’on y voit, pour ce qu’on y entend, pour ce qu’on y rencontre. Elle inspire parce qu’elle est aussi belle que dégoûtante, aussi rassurante qu’inquiétante, elle inspire simplement parce qu’elle est surprenante.

  • Le pont habité, un fonctionnement des acteurs
  • Analogies

Le gratte-ciel et le pont sont les éléments révélateurs de la ville de New York, bien des points communs les unissent : leurs prouesses de conception et de construction, leur monumentalité, leurs matériaux et, bien entendu, leur longueur… mais voilà, le premier tente de rejoindre les nuages pendant que l’autre joint deux bouts de terre séparés par de larges cours d’eau.

Dans l’un on se déplace de haut en bas et de bas en haut, sur l’autre de droite à gauche et de gauche à droite.
Dans ce pont, les escaliers présents dans les gratte-ciels et qui permettent l’accès aux étages sont remplacés par de longues allées desservant les services offerts “à bord“. Les ascenseurs, qui transportent les usagers de gratte-ciels, du rez-de-chaussée au 30ème étage en quelques secondes, se transforment ici en tapis roulant à haute vitesse (réf au tapis roulant de Paris Montparnasse, conçu pour transporter les voyageurs jusqu’à 12 km/h).

Nombres d’analogies existent entre le pont et le gratte-ciel :

- Le panorama qu’ils offrent sur la ville (presque 4 millions de personnes visitent l’observatoire du dernier niveau de l’Empire State Building, est-ce pour l’édifice ou pour la vue qu’il donne sur la ville ?)
- Plus on grimpe haut, plus on a cette sensation de se décrocher de la réalité, celle qui se déroule 200 mètres plus bas.
- Les proportions monumentales.
- Le challenge de la conception et de la construction.

L’ascension au sommet du building devient sur le pont le franchissement, le passage d’une partie de la ville à l’autre. On achève notre voyage lorsqu’on est passé de l’autre côté, on a subi toutes sortes d’épreuves, toutes sortes de transformations, on est maintenant prêt à entrer dans cette machine urbaine.
(Cf : la description de l’athletic club de Manhattan par Rem Khoolas dans New York délires)

  • Fonctionnement

Quelles sont les étapes que l’on traverse sur ce pont ?
Le pont accueille piétons et cyclistes, c’est une passerelle vers l’autre rive. Mais ce n’est pas sa seule fonction, il abrite bien d’autres activités. C’est ce mélange de fonctions, ce mélange de genres, qui créent la singularité du lieu.

Qu’on l’utilise pour traverser l’East River ou qu’on y vienne pour se balader, dormir, travailler, etc., on participe à son fonctionnement, on lui donne vie

Embarquement / Débarquement :

 

De Manhattan ou de Brooklyn, on quitte le quai par des passerelles qui nous conduisent sur de grandes plateformes où les piles du pont prennent appui. De là, des ascenseurs de grande capacité nous propulsent à plus de 20 mètres de haut, au niveau du tablier. Nous voici à bord.
Il est aussi possible de se rendre au pont par bateau. Les plateformes donnent la possibilité aux embarcations nautiques d’accoster et donc d’apporter de nouveaux utilisateurs par voie fluviale. Ces derniers descendus sur la plateforme se dirigent alors vers les ascenseurs.

Une fois à bord :

* On veut simplement se rendre le plus rapidement possible sur l’autre rive, on utilise alors les tapis roulants à haute vitesse ou les voies cyclables.
* On est venu à bord parce que l’on a réservé une i-room pour quelques jours.
i-room : concept qui comprend l’association d’une bedroom (chambre d’hôtel), avec les éléments essentiels (lits et salle de bain), avec un espace de travail équipé des systèmes de communications les plus modernes (bureau, ordinateur et connexion haut-débit, écrans, équipement audio, etc.). C’est une évolution prévisible de la chambre d’hôtel pour hommes d’affaires.

Ces i-rooms sont situées sur les bords du tablier, sous la promenade, elles offrent donc un panorama privilégié sur la ville. Elles permettent à son visiteur de pouvoir se rendre aux activités du pont rapidement grâce aux tapis roulants.

(Et pourquoi pas ? Les chambres sont équipes de fenêtres à verres en cristaux liquides développés pas Saint Gobain. Un simple appui sur un interrupteur et la fenêtre devient translucide, ou un click de souris et la fenêtre devient cette fois-ci un écran de contrôle. Un bon moyen pour se couper du monde, gérer son sommeil ou visionner des vidéos.
Grâce à l’intégration de matériaux intelligents associés à la domotique et aux NTIC, le studio peut ainsi devenir “intelligent“ et être personnalisé aux goûts de son usager. Musique, Cloisons recouvertes d’écrans souples pouvant, suivant les courants électriques changer de couleurs et de motifs. Et pourquoi pas les objets à mémorisation de forme pour changer le design. Ainsi, à chaque visite, peu importe le numéro du studio, on retrouve toujours celui à son goût.)

*On est venu sur le pont pour profiter des activités, disponibles 24/24. :

Travail : Salons de rendez-vous pour signature de contrats (réf : négocia-tore de Nicolas Bastide, TPFE sept. 2002). Salle de réunions et de conférences  
Commerces : vêtements, électroniques, musique, vidéos, livres…  
Culture : cinéma, théâtres, espaces d’expositions…  
Culte du corps :

salles de gym, saunas, jacuzzis, piscines, terrains de squash et de basket…

Saison estivale, activités nautiques : aviron, jet ski, ski nautique, voile, etc.

Restauration : cafés, fast-food, restaurants…  
Nuit : bars, clubs, nightclubs…
Détente : bancs et tables d’échecs, pétanque ?  

Les activités sont situées principalement à chaque pile du pont. L’intervalle qui les sépare est de 200 mètres environ. Il existe 5 piles :

 

 

  • Acteurs.

Tout d’abord il accueille des voyageurs qui ne sont là que pour quelques jours. Installés dans un hôtel en ville ils leur est techniquement (manque de temps) très difficile de faire tout ce qu’ils souhaiteraient. C’est à dire travailler, se cultiver, se détendre, garder la forme, se divertir, échanger leurs expériences... Comme je l’ai dit précédemment ce genre de personnes sont de plus en plus nombreuses, les rythmes de travail ont évolués, les échanges entre les pays augmentent exponentiellement. Et même si les moyens de communications, comme le téléphone et internet nous permettent aujourd’hui de pouvoir travailler à distance, il est toujours nécessaire de se déplacer quelques jours pour certains rendez-vous, et New York semble un passage nécessaire dans bien des cas. Ces travailleurs du troisième millénaire, qui possèdent dans leurs villes d’origine toutes sortes de services ont les mêmes besoins et les mêmes envies à des milliers de kilomètres de chez eux. Ce pont est donc un moyen pour assouvir tous leurs souhaits. Au lieu d’être un complexe multi activités où ces travailleurs du troisième millénaire sont amenés à ne rencontrer que des personnes comme elles : en transit, ici, compte tenu de la fonction originelle de l’édifice : le pont, les new yorkais et clients de l’iHôtel se côtoient et participent à la même vie du lieu.

(note : le pont offre non seulement des studios conçus pour ce genre de nouveaux travailleurs mais accueillent aussi des salles de réunions et de conférences, pour que l’utilisateur puisse avoir l’opportunité de rencontrer ses clients)
Les habitants de Manhattan, tout comme les habitants de Brooklyn sont de potentiels utilisateurs de cet ouvrage. Ils peuvent l’utiliser comme lien vers l’autre rive et le traverser en un clin d’œil avec les tapis roulant à haute vitesse ou en vélo. Les moins pressés apprécieront de se balader à 20 mètres et profiter du panorama, venir souffler, s’écarter de l’agressivité urbaine. Les couples y trouveront un endroit romantique… les sportifs un lieu d’expression corporel, quant aux curieux ils auront la joie de découvrir de nouveaux artistes ou d’aller simplement au cinéma ou théâtre.

Une autre catégorie de potentiels utilisateurs : les touristes. New York est sans nul doute une des villes les plus visitées au monde, et qui va à New York se promène sur le Brooklyn Bridge, Central Park… alors pourquoi pas ce pont qui offre en plus de tous ces services un nouveau point de vue sur la ville et ses gratte-ciels, un endroit paisible où l’on peut venir se reposer d’une longue marche…

New York est connu comme la ville des mélanges, voilà un beau mixeur !

  • Jeux de lumières

Le soir le pont devient un objet d’art que toute la ville peut contempler.

Constat : si, du pont, on a l’un des plus beau point de vue pour observer ce monstre urbain composé de centaines d’immeubles, eux-mêmes décomposés en milliers de fenêtres, alors, de ces fenêtres on peut apercevoir ce pont, et le spectacle de lumière qu’il offre le soir ne peut rendre que peu de monde insensible.
À Manhattan, nombres de gratte-ciels sont équipés d’éclairages qui changent au cours des mois, sur le site de l’Empire State Building on a même son calendrier , il varie en fonction des mois et des fêtes du pays. On se rappelle aussi de l’anniversaire du 11 septembre avec les deux faisceaux rappelant la présence des twin towers.
Sans oublier Times Square où les écrans publicitaires fonctionnent 24/24 et offre un spectacle proche d’un feu d’artifice.
Le pont par sa position a la nécessité de devenir un objet beau à regarder, et pourquoi pas “muter“, le moyen le plus simple semble être celui de l’éclairage.
(Réf au projet de 5ème année : un essai sur l’exotisme, l’estétik du divers).

 

  • Retour d’expériences :

The Bike Rider/
Avec la construction de ce pont, j’ai ainsi pu découvrir la joie de traverser l’East River en quelques minutes. Il m’en fallait 20 de plus pour rejoindre le Williamsburg Bridge. J’ai maintenant une nouvelle approche de Manhattan, je m’y rend simplement pour aller faire une course, me rendre au travail ou encore me balader.

The Walker/
Bien qu’il existe un grand nombre de parcs dans cette trame urbaine, il n’y a rien de tel que d’aller flâner sur le pont. On peut prendre tout son temps, observer “The City“ et imaginer toutes ces histoires qui prennent vie ! L’été, le doux vent me procure une sensation de fraîcheur et me délivre de cette étouffante chaleur que réverbèrent bitumes et buildings.

The Body Care/
Faire un aller-retour du pont est excellent pour la forme, et pour l’esprit… Le soir, après une journée éprouvante j’aime aussi venir ici pour disputer un match de squash et profiter du jacuzzi. Avant de regagner mon appartement, je m’attarde souvent dans un bar pour suivre le match de basket de la soirée, boire un dernier verre, discuter…
L’été, il suffit de descendre d’une des piles du pont pour profiter des activités nautiques : Aviron, ski nautique, voile…
Le Club de sport ouvert 24/24 permet aux personnes de passage sur le pont d’entretenir leur forme à n’importe quel moment. Il n’est ainsi pas rare d’assister à des matchs de basket à 4h du matin !

The Lovers/
Nous aimons aller boire un verre au coucher de soleil et profiter de ce calme surprenant, de ce panorama envoûtant. Ici on a la sensation d’être en dehors du temps… Nous pouvons ainsi profiter l’un de l’autre sans se sentir agresser par les avenues bruyantes et le flot humain incessant.(intégrer la jetée, ou pier)

The Businessman/
Souvent en voyage à la Big Apple pour quelques jours, je me rends à plusieurs rendez-vous la journée. Le matin, je sors de mon studio qui me fournit espace de sommeil, de détente et de travail et je “débarque“ du pont. Me voilà dans les blocs de Manhattan.
À la fin de mes rendez-vous, et parfois entre deux, j’“embarque“ à nouveau à bord de ce pont pour me protéger de cette agressivité urbaine, je peux alors me concentrer sur mes nouveaux dossiers ou bien utiliser les équipements sportifs pour une remise en forme.
Je profite également des salons pour inviter mes clients lors de la signature de contrats, en cas d’accord, on peut facilement se rendre à un restaurant pour fêter l’événement Dans le cas contraire, je me rends dans un des nombreux lounges écouter un peu de musique et penser à autre chose. Pouvoir rencontrer des gens et mettre de côté le travail, c’est ce que je devrais faire plus souvent, et c’est ce qu’offre ce pont.

The Imagineer/Applicated Creation.
L’inspiration, le recul. Ce sont des besoins que tout artiste connaît, que tout écrivain recherche. Ici on a le recul sans toutefois s’échapper de la ville, on la voit, on l’observe et elle ne peut nous échapper… en cinq minutes on la rattrape. Le fait d’en être détachée me laisse libre d’imaginer et de rêver. Encore mieux, le pont est un terrain d’observation incroyable, tous ces gens qui transitent me dévoilent facilement un bout de leur histoire. Il est ici facile de savoir si ils sont pressés, amoureux, heureux, etc.

The clubber/
Que ce soit dans les clubs où performent DJ’s et autres groupes ou dans les nightclubs extravagants, on a ce fond de scène, cette forêt de gratte-ciels illuminés qui nous rappelle que l’on est toujours aussi petit. Ici, que l’on soit homme d’affaire de passage, artiste, amoureux, nous sommes “pris au piège“ à bord de ce pont, ce pont en marge de la réalité urbaine, et par conséquent il devient un lieu neutre et accueillant. Les échanges et confessions deviennent alors presque si facile, on oublie nos différences et on raconte alors nos expériences.
J’aime aller sur ce pont et me détendre dans un des clubs, à n’importe quelle heure, on peut voir un DJ ou un petit groupe local se produire sur scène.

On y rencontre des personnes “décalés“ qui viennent de se réveiller ou qui ne se sont pas encore coucher, c’est ça que j’aime ! À New York, on trouve de tout, toutes les différences de couleurs, de styles vestimentaires, toutes les extravagances sont représentées, mais ici on a en plus les différences de rythmes de vie… Ici les gens arrivent des quatre coins du globe pour quelques jours, et le décalage horaire ne les dérange plus… ils choisissent ici de subir, ou de continuer à leur rythme ! À chaque fois que je viens faire un tour ici, je suis surpris.

  • Les qualités d’un tel édifice :

L’accès à toutes les activités, 24/24.
La proximité de toutes ces activités.
La position insulaire, en marge de la cité.
La position idéale, entre Manhattan et Brooklyn, on est proche de tout, en bateau, à pied, à vélo, en métro…
Ici tout le monde est différent, tout le monde appartient, le temps de son passage à une même unité, on est alors uni, qu’on le veuille ou non.
Favorise les échanges et les rencontres.
Un rythme de vie personnalisé

 

 

 

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  Vendredi 31 Janvier 2003

  • Le Pont = Grosse machine mécanique fonctionnant par rapport au temps…

  • Éléments :

1 Pilier central qui divise le tablier en 2 = C
2 Piliers intermédiaires qui divise chaque moitié de tablier en 2 = i
2 Piliers aux extrémités = e
4 tranches de tablier = ----------

e ---------- i ---------- C ---------- i ----------e

  • C : Rôle du pilier central :

- Il représente l'axe de symétrie du pont.

e ---------- i ---------- = ---------- i ---------- e

- constr. : c'est l'élément porteur principal du système de construction du pont. D'une hauteur considérable.

- Zone principal d'embarquement et de débarquement des utilisateurs des Modules Mobiles de Travail

- Panorama sur Uptown New York :

hôtels / studios
restauration
business : salles de réunions, salle de congrés (= théâtre la journée)
culture / diverstissements : musée, expo, cinémas, théâtres, opéras.
sports : terrains de basket, de squash…

- Accès au niveau de l'East River :

Moyens de communications (bateaux, hélicoptères)
Saison estivale : Activités aqutiques.

  • e : Rôle des piliers d'extrémités :

- constr. : il participe au soutien du tablier

- Connexion avec la rive.

Contrairement aux autres ponts de l'east river, qui accueillent une circulation automobile, celui-ci est destiné uniquement aux piétons. Il n'y a donc pas les mêmes contraintes de plate-formes.
L'accès pour les piétons doit se faire comme si l'on pénétrait dans un bâtiment…

- Ces piliers ont aussi pour fonction l'embarquement et le débarquement des utilisateurs des Modules Mobiles de Travail.

- On peut aussi y trouver

hôtels / studios
restauration
culture / divertissements
sports

  • i : Rôle des piliers intermédiaires :

- constr. : système de hauban secondaire en soutien du principal.

- Ces piliers ont aussi pour fonction l'embarquement et le débarquement des utilisateurs des Modules Mobiles de Travail.

  • ---------- : Rôle du tablier :

- Le tablier est divisé en 2,5 niveaux :

Pont supérieur
Circulation
Modules Mobiles de Travail

- En dessous du tablier, dans les éléments bâtis on trouve les ateliers de maintenance et d'entretien de tous les éléments du pont (constructifs, modules mobiles de travail, câbles, tapis roulants, escalators, …)


Note : les Piliers correspondent à des pauses dans le travail, au contraire les "tranches" de tabliers les séparant représente le temps qui passe (lorsqu'on travail ou bien lorsqu'on traverse le pont)
Il faut donc bien prendre note que les pilier doivent inspirer la relâche et les "tranches" de tablier la dynamique…

Pause = p
Embarquement = em
Débarquement = dé

p/em/dé ---------- p/em/dé ---------- P/EM/DÉ ---------- p/em/dé ---------- p/em/dé


  • Modules Mobiles :

- Quoi de mieux pour suggérer le temps que par une architecture en mouvement ?

- Ces modules sont disposés sur un rail qui fait le tour du pont et qui en font un tour complet en 24h

.- On peut y embarquer à partir des 5 piliers qui sont les zones principales d’embarquement et de débarquement. Entre chaque pile, la durée qui s’écoule est de 3h, il est donc nécessaire que l’on puisse embarquer ou débarquer de ces modules entre ces stops. Des portes d’embarquement et de débarquement intermédiaires sont donc nécessaires.

- Que trouve-t-on dans ces modules mobiles :

Des bureaux tout équipés (mobilier, connexion à Internet, matériaux intelligents, domotique, …)
Des ateliers d’artistes (peintres, photographes, …)
Des clubs et associations

 
-------- 3 ---------- 6 ---------- 9 ----------
 
0
12
 
-------- 21 -------- 18 --------- 15 ---------
 

 

Ces modules mobiles sont gérés par l’administration du pont, on loue un “espace“ temps par différents moyen (réservation par Internet ou sur place). Ils fonctionnent 24/24.
Lors de sa première utilisation (ou sur un site Internet), l’utilisateur intègre ses “préférences“ de travail et d’utilisation : musique, lumière, couleur des cloisons (grâce aux matériaux intelligents).
La grande paroi vitrée offre un large panorama sur la ville, ce dernier ce modifie à chaque minute compte tenu que le module se déplace par rapport au temps. L’utilisateur se rend ainsi compte du temps qui passe, du temps qu’il passe.

Cette grande paroi vitrée qui utilise la technologie des verres à cristaux liquides développés par Saint-Gobain permet :

de se couper du monde extérieur en la rendant opaque
de la transformer en écran d’ordinateur, visioconférence, projection de films, etc.
de donner une ambiance adaptée à l’utilisateur. Si ce dernier subit le décalage horaire, il peut faire varier la lumière pour se “remettre“ à son heure.

 

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  • Précédentes recherches de programme
  Mercredi 7 Novembre 2002
  Mercredi 23 Octobre 2002
  Vendredi 4 Octobre 2002
  Jeudi 3 Octobre 2002
 
www.nartwork.com site internet arthur gential communication d'architecture
arthur gential diplome d'architetcure, un pont habité à new york